Archive for [installation]
December 10, 2017 · category [installation]
TRAVERSÉES GÉOPOÉTIQUES
un dispositif graphique et numérique
imaginé par HP Process ( Philippe Boisnard & Hortense Gauthier)
pour la XIe réunion annuelle du réseau des villes créatives de l’UNESCO
avec le soutien du Centre des Arts et de la ville d’Enghien-les-Bains
Exposition du 29 juin au 13 juillet 2017
à la médiathèque Georges Sand _ 5-7, rue de Mora
Texte de présentation
Entre le poétique et le documentaire, ce dispositif graphique et numérique est un émise en espace des 20 villes littéraires du Réseau des villes créatives de l’UNESCO. Il présente aussi bien la spécificité de chaque ville que leurs inter-relations à travers la littérature et la poésie.
Traversées photographiques, tissages de mots, réseaux géopoétiques, portraits des poètes à travers leurs textes, poèmes se faisant paysages infinis, cartes et fiches à recomposer comme un puzzle …. HP Process propose une exploration de cette cartographie littéraire mondiale selon des principes algorithmiques et poétiques et invite à une dérive urbaine 2.0.
De Dublin à Sofia, en passant par Montevideo, Prague, Rome ou encore Grenade, les mots dessinent les tracés de chaque ville.
Les visiteurs pourront aussi participer au dispositif en contribuant à une écriture collective sur le web et dans l’espace d’exposition, car la littérature, agencée aux potentialités du numérique, peut ouvrir sur des territoires en extension, des cartographies sensibles et imaginaires, où le langage nous relie par-delà les frontières.
Programmation et conception d’un dispositif de 8 écrans séparés en 4 zones, pour la répartition géographique et linguistique de chaque module de création. L’oeuvre est entièrement générative et en temps réel.
http://creative.ville-enghienlesbains.fr/contenu/traversees-geopoetiques
http://creative.ville-enghienlesbains.fr`
February 19, 2016 · category [installation], [poésie visuelle]
exposition :
Ars musica – Bruxelles (Belgique) – novembre 2016.
french :
Un paysage sans reste d’humanité se crée de manière continue. Il est un reflet poétique d’une terre dont nulle conscience n’est plus témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est Fukushima. Elle est désolée. Il ne reste qu’un paysage sombre, sans hommes, sans faune ou flore. Seuls quelques vestiges de constructions peuvent apparaître. Pour cette nouvelle création, Philippe Boisnard s’associe à Jacques Urbanska et à sa veille twitter @fukushima_actu pour générer le paysage médiatique de la catastrophe qui s’est produite en 2011.
> Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’informations concernant Fukushima mis en ligne sur le Web.
Sa texture de couleur est faite des images qui ont été diffusées ou sont encore diffusées par le twitter @fukushima_ actu.
Ce paysage est post-historique. Il n’écrit plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus que les traces sous la forme des archives. Une caméra automatique explore ce paysage : nous faisons face à sa solitude. Le terme de solitude est ancien, il renvoie au XVIIème siècle à une friche, à un noman’s land.
english :
A landscape without humanity is created continuously. It is a poetic reflection of a land that no consciousness is no longer witness. There was destruction. This land is Fukushima. It is devastated. There is only a dark landscape without men, without fauna or flora. Only a few remains of buildings may appear.
For this new creation, Boisnard Philippe joins Jacques Urbanska and its twitter @fukushima_actu to generate the media landscape of the disaster that occurred in 2011.
The landscape changes automatically by analyzing the flow of information about Fukushima posted on the Web.
Color texture is made pictures that were released or are still distributed by the twitter @fukushima_ news.
This is post-historic landscape. He no longer writes history. It is a reflection of a world where man has gone, but there remains the traces in the form of archives. An automatic camera explores the landscape: we face loneliness. loneliness of the term is old, it returns to the seventeenth century in a wasteland, a no man’s land.
creation : Philippe Boisnard
database Jacques Urbanska
sound Philippe Franck
December 17, 2014 · category Uncategorized, [installation]
Scenic Railway est une création de Renaud Chambon, programmation et conception numérique Philippe Boisnard, Composition sonore Eddie Ladoire, texte Marina Bellefaye (voir site de Renaud Chambon).
Scenic Railway, creation Renaud Chambon, digital conception + programmation Philippe Boisnard from philippe boisnard on Vimeo.
Scenic railway est un dispositif numérique interactif faisant intervenir des images d’archives libres de droits disponibles sur le web, de la programmation numérique, du texte et une pièce sonore.
Ce dispositif est le résultat de la rencontre entre 4 champs artistiques : les arts visuels (Renaud Chambon), les arts sonores (Eddie Ladoire), la poésie (Marina Bellefaye) et les arts numériques (Philippe Boisnard).
« L’image est ce en quoi l’Autrefois rencontre le Maintenant dans un éclair pour former une constellation. » Walter Benjamin
Attraction
Le titre Scenic Railway désigne des montagnes russes se situant à Luna Park prêt de Melbourne (Australie). Le rapprochement est fait sur le double sens que peut prendre le mot attraction, à la fois divertissement fabriqué par l’humanité et phénomène physique auquel est soumis notre univers. Un lien temporel se crée entre la première mise en service du Scenic Railway, en 1912, et l’essor de l’image photographique à la même période
November 25, 2014 · category [installation]
Shape_of_memory for Spamm.fr from philippe boisnard on Vimeo.
Novembre 2015 – GamerZ #11 – Fondation Vasarely (Aix-en-Provence)
juillet 2015 – Espaces sonores – Shadok (Strasbourg).
Mai 2015 – Fête des 01 – Labomédia (Orléans).
Avril 2015 – exposition Spamm.fr
Mars 2015 – FASTE#3 – Forum Arts Sciences Technologies Éducation. La Faïencerie – Théâtre de Creil.
Mars 2015 – Atlanta science festival – à l’invitation du Consulat de France d’Atlanta.
présentations du prototype :
Experimenta – 2014 – Grenoble
shape of memory @ EXPERIMENTA from philippe boisnard on Vimeo.
Mémoire et en corollaire Oubli sont des mécanismes de l’apprentissage, prémices de l’intelligence.
Shape of memory réfléchit sur les relations entre la mémoire des réseaux et la mémoire humaine.
Comment se crée une "plasticité" des réseaux numérique à travers une sorte de béhaviorisme conditionné par le comportement de l’humain.
Quels sont les mécanismes de l’oubli et de resurgence d’une forme de pensée numérique ?
Lorsque l’on considère l’envahissement des clouds, des data centers, du gigantisme de l’information et des moteurs de recherches, on s’aperçoit que la mémoire des réseaux est celle de la délégation de la mémoire humaine, dans une mythologie de la bibliothèque de Babel.
Shape of memory est une oeuvre interactive et générative architecturale permettant à travers la data-visualisation une interprétation de la notion d’oubli réseau à partir de l’interaction avec les hommes.
En effet les catégories graphiques dans l’oeuvre s’altèrent à mesure du temps, si elles ne sont pas réactivées par un spectateur, car elle fonctionne à la fois en temps réel avec le web, qui met en perspective les flux d’images et la logique d’oubli qui les caractérise et en interaction avec le spectateur.
L’oeuvre se présente comme des formes de flux remixant des milliers d’images directement prises sur flickr, à partir de requêtes permises à partir de smartphone, via un site dédié, qui vont constituer la base de donnée de l’oeuvre. Ainsi, plus que de la simple data-représentation, il s’agit d’indexer le degré de dégradation de cette data-représentation, il s’agit de montrer sa fêlure interne qui n’est autre que son objectivité accumulative liée à l’affect, au choix des hommes. D’un côté le participant est invité à constituer la mémoire de l’installation en faisant des requêtes de recherche, de l’autre il est invité à choisir une catégorie pour la représentation graphique de la mémoire.
Ainsi, Shape_of_memory tout à la fois présente le flux et met en perspective son instabilité, ses accidents, ses opérations d’empilement, ses effacements, ses failles amnésiques, ses compositions arbitraires par réunion thématique, ses impasses. Moins une catégorie de la base de donnée est rappelée, plus cette base de donnée s’altère pour peu à peu disparaître. L’homme est révélé ainsi comme un accident de la matière et du langage de la mémoire des réseaux.
Shape_of_memory se constitue alors en tant que monument mémoriel de nouvelles génératons, dynamiques, aussi dynamiques que l’envoi et l’oubli de toutes ces images sur le web. Il tend à plonger le spectateur dans une immersion au coeur de l’immanence de la mémoire du web.
August 30, 2013 · category [installation]
DIFFUSION phautomaton.com
décembre 2016 — semaine de l’innovation ETM-Evry — commissaire Le Cube. 2 cabines. novembre 2016 – Festival accès)s(#16 — 6 cabines (Pau, Le Parvis à Tarbes, Espace Mendes-France (Poitiers), l’EESI (Poitiers).
avril 2016 – Satellite IV – Paris – 1 cabine.
avril 2016 – La palabra en las periferias technologica – Madrid – 1 cabine.
mars 2016 – Festival Appel d’aiR – Arras – 2 cabines.
mars 2016 – Printemps des poètes St Quentin en Yvelines – 8 bâches reprenant les visages créés en décembre 2015.
Décembre 2015 – Médiathèque d’Angoulême – achat d’une cabine de phAUTOmaton (1/15).
Décembre 2015 – Transnumériques (dans le cadre de Mons Capitale Européenne de la Culture). 3 cabines installées).
Novembre-Décembre 2015 – Maison de la poésie de St Quentin en Yvelines (8 cabines installées).
Novembre 2015 – Lycée Jean Monnet (Cognac) – 1 cabine installée.
Octobre-Novembre 2015 – Lomme – Quinzaine des arts du futur. En partenariat avec Transcultures. 3 cabines : Maison Folie Beaulieu, Médiathèque, Mairie.
Octobre 2015 – Nantes – MidiMinuit Poésie #15. 2 cabines installées : une première au Lieu Unique, une seconde aux Galeries Lafayettes.
avril 2014-juin 2014 dans le cadre de la Nuit Européenne des musées : exposition du phautomaton avec liaison réseaux dans 10 villes (France : Poitiers, Orléans, Paris; Russie : Saratov, Irkoutsk, Vladivostok, Rybinsk, Samara, Rostov-sur-le-don, Nijni Novgorod. Avec le soutien de l’Institut Français de Russie, des Alliances Françaises de Russie, de L’ESpace Mendes France (Poitiers), de la Société des Gens de Lettres, et de Labomédia.phautomaton.com
juin 2013 — Sortie d’une planche de phAUTOmaton dans la revue Celebrity cafe n°1 : la série est constituée d’autoportrait de solitude.
mars 2013 – Exposé un soir à la SAT (Montréal – Canada) lors de la soirée Sortir de l’écran de l’agence TOPO.
février 2013 – Exposé un mois à l’Institut Français de Tokyo (Japon), pour le festival Digital Choc.
janvier 2013 – Un soir au Cube (Issy-Les-Moulineaux), pour les voeux de l’internet 2013.
phAUTOmaton est une oeuvre, qui cherche, à partir du visage des participants créés parleur propre mot, de constituer de nouvelles configurations de communauté, de nouvaux liens inter-humaines, qui s’échappent des logiques économiques, sociales ou culturelles.
Le site qui accueille ces participations se transforme en un nouveau format de réseau social, fondé sur l’expression singulière d’un visage et d’une phrase. Plus aucune restriction ou catégorie ne permet de discriminer, d’exclure les visages.
La photographie est prise en deux formats. Un premier format, léger (jpg), sert à alimenter le site dédié à l’événement, un deuxième, beaucoup plus lourd (tiff) permet de conserver en très haute qualité (12 millions de pixel), la photographie, pour un tirage sur papier ou sur bâche ultérieur.Les communautés invisibles /Le phAUTOmaton va constituer une communauté de visages en-deçà de cette division, et de ses exclusions. En effet, du fait que l’œuvre ouvre à une carte où la communauté dans son ensemble peut apparaître sans distinction et sans exclusion, il apparaît qu’avec ces visages de la pensée, une autre mobilité, une autre adresse pourra être inventée entre les habitants.
Avec la carte des visages de la pensée, toute personne pourra via l’application qui sera médiatisée et ouverte, découvrir ces autres visages, cette autre humanité s’adressant directement ou indirectement à elle. Il s’agit de redonner une mobilité du sens de la communauté urbaine en se plaçant au niveau de l’humanité elle-même et non pas selon des catégories de différenciation. phAUTOmaton interroge par son mode de fonctionnement les liaisons entre des individus au sein d’un territoire, d’interroger les liaisons possibles au niveau du territoire entre les différentes populations.
En effet la carte d’une ville ne rend jamais visible les flux de population, les porosités. Plus que cela un territoire urbain peut être marqué par des frontières invisibles, que certaines catégories d’habitant ne traversent pas. Ainsi, apparaîtra une communauté de visages qui souvent ne sont pas reliés entre eux sans forcément se croiser. phAUTOmaton permet alors de recréer une communauté.
phautomaton de la série Russie.
phautomaton de la série Japon.
August 28, 2013 · category [installation]
Le fantôme grandit sous la main qui écrit … // The ghost grows up under the hand writing … from HP Process on Vimeo.
DIFFUSION
- festival ISI (MONTPELLIER) septembre 2011.
- Soirée Ultra volte#1 janvier 2013.
Le fantôme grandit sous la main qui écrit … est une installation poétique interactive et générative. Elle propose aux participants de manipuler le trajet de lettres pour activer l’apparition d’une présence fémininie ou masculine qui se dérobe plus on désire la voir apparaître.
L’agent de l’installation est invité dans un double-bind : pour faire apparaître le corps toujours lointain de l’autre (au hasard, l’homme ou la femme), il doit décrire sur l’écran des trajectoires avec des lettres grâce à la wiimote, ce qui lui permettra de voir peu à peu ce corps apparaître dans l’obscurité, et s’approcher peu à peu vers lui. Mais plus il créera de tours et détours avec les lettres, plus le corps qui s’approchera se dévoilera comme un spectre numérique, un avatar en déformation, brouillé par des perturbations numériques.
C’est alors que des mots se constitueront à partir de cet alphabet en mouvement (à partir de 52 trajectoires dessinées) et composeront aléatoirement le poème de cette diffraction (dit par une voix de synthèse). Si l’agent poursuit cette exploration de la perturbation communicationnelle, il entrera alors dans des zones d’altération plus profondes, qui iront jusqu’à l’effacement de la présence de l’autre, pour finir dans un glitch digital lettriste.
Cette installation interactive s’inscrit dans un paradoxe de l’écriture. Si pour une part Adorno écrit en critique du capitalisme et de sa logique communicationnelle que nous ne pouvons entrer en contact avec l’autre que par la courbe, à travers la délicatesse de chemin indirects, de “spirales progressives” (Minima Moralia), d’autre part Kafka met en critique la logique de la courbe et des détours épistolaires, car selon lui c’est par les lettres que nous sommes trompés, elles produisent des fantômes aussi bien le destinataire que le destinateur deviennent des spectres …
Le fantôme grandit sous la main qui écrit est ainsi la métaphore vivante de l’aporie communicationnelle qui travaille secrètement et profondément la recherche de l’autre, notamment à travers les nouveaux outils numériques, comme les sites de rencontres et les réseaux sociaux.
Cette installation a été présenté au festival ISI à Montpellier en août 2011.
>>> VIDEO
Télécharger le dossier complet du projet (en français) :
Download the complete file of the project (in english) :
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