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[LIVRE] Comment parler de cinéma ? ed. L’Harmattan – 2005

Mieux vaut tard que jamais. C’est avec surprise et plaisir que j’apprends 5 ans après sa parution, ma participation à l’essai collectif : Comment parler de cinéma ? Le directeur de cette publication a repris, sans m’en avertir, une de mes critiques publiées dans la revue Brazil, spécialisée sur le cinéma. 

Propose un état des lieux de la critique cinéma en France, au Québec, en Uruguay, en Serbie-Montenegro, en Italie, en Ukraine, en Iran, en Afrique, des études sur les spécificités de la critique selon les supports (presse, télévision, radio, Internet), ainsi qu’un dossier sur l’affrontement judiciaire entre la revue "Brazil" et le cinéaste Luc Besson.

[Publications] Disputatio XXI

 

Publication dans Disputatio XXI [ed. HAPAX]de l’article que j’avais écrit sur Libr-critique.com à propos de la polémique entre Nathalie Quintane et Samuel Lequette. Le dossier est assez bien constitué. Il est évident que je ne partage toujours pas certaines positions de certains auteurs, et même que plus profondément je me situe dans une autre dimension du regard. 

Je n’ai de cesse de le répéter depuis maintenant plus de dix ans : et cette critique vaut aussi bien pour Samuel Lequette, que Nathalie Quintane, Christian Prigent ou Roubaud; il faut changer l’optique du regard sur la poésie, sur sa manière d’apparaître. Chaque camp tente toujours de définir une forme d’essentialité restrictive, à savoir selon leur propre angularité d’approche et de pratique. Il serait temps de reprendre d’une manière détachée une typologie ontologique de l’émergence poétique : en quel sens certains produisent des textes lyriques, néo-lyriques ? En quel sens certains produisent des textes hantés par la négativité ? En quel sens certains travaillent à l’émergence de créations objectivistes ou appelés documents poétiques ? En quel sens certains travaillent sur l’infra-langage, le souffle, le geste, la corporéité ? Ces questions, non pour dire qui est dans le vrai, mais pour saisir les différentes modalités de l’événement poétique. Au sens de Spinoza, il ne s’agit pas de jeter lauriers aux uns, et quolibets aux autres, mais davantage de mettre en lumière chaque apparition poétique selon une nécessité quasi-déterministe, comme s’il s’agissait de variations climatiques ou géographiques au niveau de la psyché humaine. 

On est loin de cela actuellement : retour en force des jugements de valeurs, des postures, donc impostures.

[Livre] C.L.O.M Inter-action (Joël Hubaut) aux éditions Le clou dans le fer

hubaut.jpgC.L.O.M Inter-action (Joël Hubaut) aux éditions Le clou dans le fer (64 p.) vient de sortir [bon de commande].
De quoi s’agit-il ?
J’ai découvert véritablement Joël Hubaut par le biais de son texte publié aux éditions Al Dante Lissez les couleurs [lire mes deux articles consacrés à ce texte ici ou ici]. Texte profondément dynamique, je ressentais dans ce flux de la langue s’auto-déchirant, une dimension critique à la fois radicale, en liaison avec les avant-gardes, et à la fois détachée de ces avancées, enveloppant un retournement final portant en soi une forme de générosité vis-à-vis du monde. La critique de Hubaut se découvrait ainsi non pas seulement négative, mais constructive, donnant accès à une possible éthique de la langue.
Éthique ?
Une manière d’habiter la langue pouvant correspondre à notre époque, pouvant permettre à notre vie de se déborder, de sortir des cadres dans laquelle elle est enfermée, et se plaît à s’enfermer elle-même.

hubaut-essai.jpgSuite à cela, tout est allé très vite : découverte de ses performances, découverte ensuite et surtout de son travail plastique. L’un des plus exigeants. Travail qui a trouvé immédiatement son écho par rapport à mes préoccupations. Le C.L.O.M., Cont L’Ordre Moral, installation participative, tout à la fois quant à sa logique participative et sa dimension éthique m’est apparu comme un travail que je devais nécessairement étudier, comme un des axes critiques possibles pour comprendre certaines formes d’action artistique générant un effet sur ceux qui y participaient.

Cet essai est né de ce constat : approfondir sa démarche en l’interrogeant en relation avec les questions politiques que je me posais. Notamment celles liées à la question de la démocratie et celles liées à la post-modernité, mise en évidence par les philosophes anglo-saxons. Le but étant de montrer l’importance du travail de Hubaut, tout aussi bien par rapport à l’esthétique relationnelle, que par rapport aux avant-gardes, dont je le démarque.

Premier essai sur son oeuvre, succédant à la monographie qui a été pubiée aux éditions Les Presses du réel, cet essai permettra aux lecteurs de découvrir la pertinence contemporaine d’un de nos artistes les plus importants.

[Publication] 22 avril, cexu qui préfèrent ne pas, éditions Le grand souffle

image-32.pngSortie le 20 mars 2007 de 22 avril, ceux qui préfèrent ne pas, coordonné par Alain Jugnon, auquel j’ai participé.
Ce livre collectif (Alain Badiou, Michel Surya, Alain Brossat, Cyril Loriot, Bernard Sichère, Nathalie Quintane, Eric Arlix, Mehdi Belhaj-Kacem, Bernard Stiegler, …) propose selon une diversité d’angles, une approche critique des élections présidentielles à venir, au titre d’une forme de désobéissance civile.
La longue approche que j’ai rédigée questionne la délégation du pouvoir constituant du citoyen selon la logique du suffrage universel, et 3 schémas_X_pensées [« Quelques propositions à l’usage d’un sujet qui ne veut plus déléguer sa volonté »].
Cela me paraît étrange de me retrouver avec Mehdi Belhaj-Kacem dans cette publication du fait de notre rupture violente en 2002, lors des dernières élections présidentielles, alors qu’existait encore le collectif EvidenZ.
[Voir le site de l’éditeur].

[article] Chronique de Pan Cake par Romaric Sangars

Pan Cake vient à peine de sortir, et déjà une chronique fort sympathique écrite dans Chronic’art par Romaric Sangars.

pancake1.jpgpancake2.jpg

[Livre] Pan Cake publié aux éditions Hermaphrodite

pancake136.jpgSortie de Pan Cake, fin février, lors du Salon international du livre de Tanger.
Des extraits sont d’abord parus dans les revues : Fusées n°6 [éditions Carte blanche], La Femelle du Requin n°17, Architextes n°2 et le site de Sitaudis.

les éditions Hermaphrodites viennent de sortir ce roman fantastique dans leur collection Fiction. Ce livre a reçu le soutien à la publication du Centre National du Livre.

Il peut être commandé aux
Editions Hermaphrodites
30 rue Patton
54410 Laneuville-devant-Nancy

bon de commande


4ème de couverture :

Pancake
Déf.1 : Gâteau anglais, très apprécié en Amérique du Nord et ressemblant à une crêpe épaisse ou à une galette.
Déf. 2 : Fiction poétique hypnotique qui mêle le fantastique et l’oralité en décrivant le vertige fascinant d’un homme avec un trou dans le ventre qui ne cesse de s’agrandir.
“Un trou, une fois qu’on a enlevé les contours, c’est ce qui ne peut être enlevé”. Livré à un monde cannibale qui n’a de cesse de le dévorer, le narrateur vit en mode macro ce déchirement prométhéen. Tour à tour, à travers son viol, son divorce, les tentatives avortées pour travailler, la décision de devenir le cannibale de lui-même puis de faire manger aux autres ce que son corps ne cesse de reconstituer, jusqu’à l’exportation planétaire de ses organes en plats cuisinés, se dessine l’irréductible enfermement d’un homme dans lui-même et la perte de tout rapport aux autres humains.
Pancake est en ce sens très proche d’une chanson de geste, remaniée à la sauce technoïde, car il s’agit bien de suivre l’exploit d’une survie, d’un effort absolu contre une altération irrémédiable et absurde. Un songe paranoïaque qui mènera le lecteur jusqu’aux profondeurs insondables de l’existence dans un big bang crunch du plus bel effet.

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