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shape_of_memory

Shape_of_memory for Spamm.fr from philippe boisnard on Vimeo.

Novembre 2015 – GamerZ #11 – Fondation Vasarely (Aix-en-Provence)

juillet 2015 – Espaces sonores – Shadok (Strasbourg).

Mai 2015 – Fête des 01 – Labomédia (Orléans).

Avril 2015 – exposition Spamm.fr

Mars 2015 – FASTE#3 – Forum Arts Sciences Technologies Éducation. La Faïencerie – Théâtre de Creil.

Mars 2015 – Atlanta science festival – à l’invitation du Consulat de France d’Atlanta.

présentations du prototype :
Experimenta – 2014 – Grenoble

 

shape of memory @ EXPERIMENTA from philippe boisnard on Vimeo.

Mémoire et en corollaire Oubli sont des mécanismes de l’apprentissage, prémices de l’intelligence.
Shape of memory réfléchit sur les relations entre la mémoire des réseaux et la mémoire humaine.
Comment se crée une "plasticité" des réseaux numérique à travers une sorte de béhaviorisme conditionné par le comportement de l’humain.
Quels sont les mécanismes de l’oubli et de resurgence d’une forme de pensée numérique ?
Lorsque l’on considère l’envahissement des clouds, des data centers, du gigantisme de l’information et des moteurs de recherches, on s’aperçoit que la mémoire des réseaux est celle de la délégation de la mémoire humaine, dans une mythologie de la bibliothèque de Babel.
Shape of memory est une oeuvre interactive et générative architecturale permettant à travers la data-visualisation une interprétation de la notion d’oubli réseau à partir de l’interaction avec les hommes.
En effet les catégories graphiques dans l’oeuvre s’altèrent à mesure du temps, si elles ne sont pas réactivées par un spectateur, car elle fonctionne à la fois en temps réel avec le web, qui met en perspective les flux d’images et la logique d’oubli qui les caractérise et en interaction avec le spectateur.
L’oeuvre se présente comme des formes de flux remixant des milliers d’images directement prises sur flickr, à partir de requêtes permises à partir de smartphone, via un site dédié, qui vont constituer la base de donnée de l’oeuvre. Ainsi, plus que de la simple data-représentation, il s’agit d’indexer le degré de dégradation de cette data-représentation, il s’agit de montrer sa fêlure interne qui n’est autre que son objectivité accumulative liée à l’affect, au choix des hommes. D’un côté le participant est invité à constituer la mémoire de l’installation en faisant des requêtes de recherche, de l’autre il est invité à choisir une catégorie pour la représentation graphique de la mémoire.
Ainsi, Shape_of_memory tout à la fois présente le flux et met en perspective son instabilité, ses accidents, ses opérations d’empilement, ses effacements, ses failles amnésiques, ses compositions arbitraires par réunion thématique, ses impasses. Moins une catégorie de la base de donnée est rappelée, plus cette base de donnée s’altère pour peu à peu disparaître. L’homme est révélé ainsi comme un accident de la matière et du langage de la mémoire des réseaux.
Shape_of_memory se constitue alors en tant que monument mémoriel de nouvelles génératons, dynamiques, aussi dynamiques que l’envoi et l’oubli de toutes ces images sur le web. Il tend à plonger le spectateur dans une immersion au coeur de l’immanence de la mémoire du web.