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[workshop] Rencontres chorégraphiques de Carthage (Tunisie)

patch-dans-inter.pngDépart pour la Tunisie, pour un workshop d’une semaine aux Rencontres Chorégraphiques de Carthage. Avec Hortense Gauthier nous allons proposer un atelier sur danse/interaction/poésie. Pour ce workshop, j’ai développé plusieurs patches pédagogiques pure data :
_ Patche d’interaction par reconnaissance visuelle : les gestes du danseur face à une caméra interagissent avec un dispositif sonore, ou bien visuel, selon une reconnaissance des mouvements (définition de 64 zones distinctes d’interaction). Cela introduit une nouvelle forme de causalité. En effet, le danseur sera placé en relation avec des zones spatiales interactives qui sont invisibles. Le patche permet de choisir les zones qui sont interactives : tout le champ, bas, haut, droite, gauche, ou encore une zone définie spécifique.
_ Le second patche : danser avec soi-même. En filmant et réintégrant à l’écran ce qu’a accompli le danseur, le danseur se retrouve dans l’espace de l’écran à danser avec son ou ses fantômes (intégration jusqu’à 6 enregistrements temps réels). Ce dispositif ouvre ainsi une nouvelle forme de réalité augmentée, où ce qui est introduit n’est pas un élément extérieur, mais le danseur lui-même.
[mise à jour mai 2009] Ce work-shop a insisté aussi sur le caractère open source de pure data. En effet, du fait des conditions économiques de la Tunisie, il est important de souligner la gratuité des logiciels open source. Si on e compare au prix de Max/Msp et Jitter, on perçoit que pure data est une réelle opportunité pour la création tunisienne. Le prix des logiciels propriétaires est une frontière dans la création.

[digitalpoésie] 1er épisode de “monde(s)”

band-monde1.jpg  Premier épisode de la série “monde(s)”. En relation avec le recueil Atome-Z, publié par publie.net, mais aussi des schémas esthético-cognitifs, notamment Flux, publié dans le numéro de mai-avril de la Revue internationale des livres et des idées. Le passage à l’image de synthèse participe d’une recherche sur l’abstraction des caractères matériels réels. Monde(s) est un poème narratif qui explore l’univers relationnel de l’homme, les structures de sa conscience, la réalité des mondes humains selon la logique du crâne.

[Livre] Écrivains en séries ed. Léo Scheer

arton1309.jpgVient de sortir Écrivains en séries, aux éditions Léo Scheer, livre collectif dirigé par mon ami Emmanuel Rabu. 71 écrivains, dont je fais partie, pour 117 séries. Je me suis occupé de Lost, en ouvrant à un travail plus long que l’on retrouvera notamment aussi dans TINA n°3, travail ayant pour titre : Lost, machine mentale. Mais aussi Danger Man (Destination danger) et San ku kai. Je donne à lire ci-dessous ma présentation courte sur Libr-critique.com.

Il ne sera pas question dans cette note de faire le compte rendu de ce livre, ni non plus de faire la liste des 71 écrivains qui ont participé à ce projet ambitieux, concernant 117 séries. Mais bien plutôt de donner un axe de réflexion, indiquant  la pertinence de ce volume. La question de la narration et du schéma narratif occupe une grande place dans la littérature, comme cela se voit jusqu’à récemment avec les recherches formelles par exemple de Jean-Michel Adam, ayant schématisé les logiques narratives et leurs caractéristiques structurelles. Si pour une part la question de la narration est sortie de la littérature avec l’avènement du cinéma, il est évident qu’au vue d’une certaine standardisation due au marché (temps de projection limité, nécessité d’intégration de marché large, sans segmentation trop caractéristique des publics), le cinéma, s’il reste prégnant culturellement, ne propose que trop rarement, des expériences narratives débordant les cadres conventionnels qui garantissent l’entrée dans des marchés. Ainsi, que cela soit en Europe, ou bien aux États-Unis, ce n’est pas tant le schéma narratif qui fait la qualité d’un film, que le contenu de l’histoire (ne pas confondre la forme narrative et son contenu), la qualité de l’interprétation, ou encore la qualité photographique du film et ses potentialités de mise en tension narrative (par exemple There will be blood, de Paul Thomas Anderson, est l’un des chefs-d’oeuvre photographiques ouvrant une mise en tension narrative qui a été produit dernièrement). C’est pourquoi, le cinéma n’est que peu inventeur de schémas narratifs (certaines exceptions apparaissent notamment dans cette nouvelle vague américaine comme David Fincher, Christopher Nollan, Darren Aronofsky entre autres), alors qu’il est encore inventeur de dimension esthétique que l’on ne perçoit que peu au niveau télévisuel. Est-ce à dire que seule la littérature, par ses possibilités laissées encore très libres, et des coûts de réaisation infiniment moindre que le cinéma, serait le lieu de l’expérience des schémas narratifs ? Non, pas du tout. Et c’est là l’intuition très pertinente d’Emmanuel Rabu : la série télévisée comme lieu d’expérience aussi bien des possibilités narratives que d’une réflexion sur l’époque. Or, qui mieux que des écrivains contemporains, expérimentateurs des formes et des contenus, pouvaient se saisir d’un tel enjeu.
Car ce volume n’est pas un dictionnaire au sens habituel du terme. Aucun souci d’exhaustivité sur le plan des séries. Il y a eu bien plus de 117 séries dans l’histoire télévisuelle mondiale. Aucun souci d’exposition calibrée et normée par rapport à chaque série, si ce n’est un bref encart en marge donnant les renseignements d’usage (date, producteur et chaine de diffusion). Mais tout au contraire : l’ouverture de séries par des écrivains, à savoir la possibilité pour les écrivains, d’entrer dans une relation personnelle, d’écriture aux séries qui les ont marquées. Car chaque texte dans ce volume, témoigne d’une rencontre. Parfois fort brève, comme en témoigne Pierre Ménard, avec Flipper le dauphin : “Huis clos masculin autour d’un machin visqueux” (p.197). Stop. C’est tout. Les informations sur la série, en marge, sont plus longues que le texte.
Mais ces rencontres peuvent être bien plus longues, sineuses, problématiques, littérairement inventives, comme on peut le voir avec les textes aussi bien de Sylvain Courtoux sur Prison Break (pp.340-346), de Vannina Maestri sur Monster (pp.277-280), de Charles Pennequn sur Les Simpson (pp.380-389) ou encore de Jacques Sivan sur Aeron Flux (pp.26-33). Chaque texte ici mentionné, invente une mise en page pour se saisir de la série, interroge le lieu littéraire dans la friction du lieu télévisuel.
La série télévisée, par son format et ses évolutions est devenue, plus qu’un simple phénomène de société, qui serait creux et symptomatique d’un vide culturel, mais bien le lieu où s’inventent des possibilités de narration, de structures de récit (il n’est qu’à voir actuellement la série Lost qui bouleverse totalement les logiques temporelles spatiales habituelles en narration). En invitant des écrivains à rencontrer les séries, ce qui se joue est l’entre-croisement entre deux lieux de réflexion sur le récit, sur l’écriture.De ce fait ce livre n’est pas seulement pop-culturel, mais il ouvre à une réelle réflexion sur les enjeux propres aux séries. Les séries sont considérées comme des éléments culturels réels, et de plus en plus importants, que l’on pourrait considérer en miroir de ce que fût au XIXème siècle l’émergence des feuilletonistes

[Performance] Salon du livre, performance d’Action Poésie Numérique

Le 17 mars, au Salon du livre de Paris, à 19h30 à 20h30 performance Idées Noires à l’invitation de la SGDL. 40 mn + discussion sur la Poésie Action Numérique. Cette performance a été programmée en [pure-data~]/GEM : 3d généré en temps réel et interactive. Elle se compose de deux patches (deux programmes) sur deux ordinateurs : un vidéo et l’autre audio.
[Patche vidéo]
patchevidees.jpg
[Images d’Idées Noires]
schema3.jpgschhiz1.jpgtumeur4.jpgvisage1.jpg

[Performances] Fabrika Voxa

[+] 12 mars Fabrika Voxa

fabrikavoxa.jpgPresentation of the last version of [kleine Maschine]

FabrikaVoxa Festival / organized by Montagne Froide
Espace Multimédia Gantner – Bourogne (90)
>> jeudi 12 mars 2009 – 20H00 – free.

Interventions, lectures, performances, danse, video.

Nina Bogin / F & USA
HP Process (Philippe Boisnard & Hortense Gauthier) / Angoulême
Giovanni Fontana / Roma
John Giorno / New York
Nadège Maillon / Besançon
Jean-Marc Montera / Marseille
Thibault Quittelier / Besançon
Liping Ting / Paris
Michel Vogel / Paris

Présentations of films et and artist’s videos

Mattin / film / New York
Marisa Vallone / video / Italie
Gérald Colomb / vidéo/ France
Christian Xatrec / Performance / New York / a document of Jacqueline Sigaar

Fabrika est un laboratoire sonore d’expérimentation en art et en poésie et un festival réalisé par le collectif Montagne Froide/Cold Mountain. Plus de quarante artistes internationaux ont été présentés lors de ces événements atypiques.

[Résidence] residence @ Les Pixels Transversaux – La Générale En Manufacture

March 1st > 8th 2009
residence @ Les Pixels Transversaux

Finalization of the performance [kleine Maschine] >> final version
+ development of the performance Idées noires by Philippe Boisnard (live in March 17th at Salon du livre de Paris)
+ various sound and digital experiments….

[patche son Kleine Maschine]
patch-son-km.png
[Patche vidéo Kleine Maschine]

patchvideo-km.png

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