Archive for [théorie]
October 5, 2007 · category article, [notes], [théorie]
Je viens de publier sur Libr-critique.com, les deux premières analyses préparatoires à la table ronde du 8 octobre à la SGDL (Société des Gens De Lettres).
Première partie : L’avenir et le contenu de l’oeuvre de création par l’écrit [I/ Le gros lecteur]
Seconde partie : L’avenir et le contenu de l’oeuvre de création par l’écrit [II/ Médium et modalité de diffusion]
February 7, 2007 · category [poésie visuelle], [théorie], [une]
Le dernier schéma que je présente de cette nouvelle série, concerne l’action liée au spampoetry. Dans le premier schéma était indiqué en quel sens l’écrivain qui vise à publier sur support papier était tenu dans les limites de la médiation médiatique de son oeuvre. Le schéma du tagueur permettait de comprendre, l’inversion de la relation intentionnelle de ceui qui écrit à celui qui lit et ceci à partir de la provocation à la vue faite par le tagueur graffitant son tag selon une stratégie de visibilité. Ce troisième schéma montre comment dépasser les limites matérielles de la diffusion qui sont liées aussi bien au ivre qu’au tag. En effet, étant dans leur modalité matérielle de production géo-localisés, la diffusion implique alors un effort de dépense (financier, physique, stratégique, médiatique) pour pouvoir se faire. Or, par le biais de la médiation des technologies informatiques de communication, ce qui est permis c’est de contourner cette restriction et ceci parce que l’oeuvre n’est pas matériellement définie, mais qu’elle est un abstract concordant à un médium à faible coût (en effet, il faudrat comparer le coût réel entre produire un livre, ou bien un tag et de l’autre produire un spam).
J’ai développé lors d’une conférence au festival SIAM, INT Evry en 2005, une conférence mettant en relief la différence entre d’un côté le médium et de l’autre l’abstract.
De même j’ai repris la même idée lors de ma conférence de Janvier 2006 au Collège International de Philosophie, à l’invitation de Manola Antonioli.
February 5, 2007 · category [poésie visuelle], [spam poetry], [théorie], [une]
Le schéma_X_pensée que je donne à découvrir ici est en rapport avec une conférence que je finis de rédiger pour publication et qui a eu lieu à St Etienne en 2004, au colloque E-formes. Il s’agit de la première expansion de la suite de schémas qui organisait mon allocution.
Il s’agit en démontant les processus qui pré-disposent la diffusion d’un texte, de percevoir en quel sens il est possible de penser des productions poétiques biaisant les limites économiques, sociales, matérielles qui régissent la diffusion éditoriale. Poésie que j’analyse par la suite à travers le spampoetry que j’ai développé depuis 2003. Ce premier schéma_X_pensée, au titre provocateur, exprime le fait que l’écrivain est toujours l’otage en quelque sorte du désir d’un lecteur, désir qui est lui-même conditionné par un ensemble de filtres, qui ne concernent pas l’écriture mais le système commercial reposant sur une stratégie du bénéfice.
February 2, 2007 · category [poésie visuelle], [théorie]
Note 1 à propos des schéma_X_pensées : le schéma_X_pensée provient d’un premier schéma qui a été réalisé dans l’immanence du cours de philosophie ou bien du carnet de notes. C’est la pensée en prise avec elle-même qui griffonne ces quelques diagrammes, ces quelques liaisons causales. Le schéma_immanent n’est pas réfléchi dans l’acte de sa création, il est l’expansion sommaire d’une intuition qui se donnant synthétiquement a besoin de sa représentation schématique.
Ma matière première pour faire les schémas_X_pensées tient alors à un acte de pensée spécifique : le besoin de la représentation schématique, d’une représentation qui met donc l’accent, grâce à son caractère esthétique, sur les rapports de causalité. Le schéma au tableau, ou bien sur un carnet en effet, ne laisse pas apparaître l’ensemble du paratexte qui l’accompagne, et qui dans le cadre du cours, est ce qui est expliqué oralement aux élèves.
L’idée du schéma_X_pensée s’est posée dès lors que j’ai commencé à prendre en photographie les tableaux en fin de cours. En les revoyant, sans l’oralité que j’articulais, il me paraissait vide, manquant de cette chair orale. Faisant ce constat, et liant cela à ma réflexion sur une possible poétique de l’intrusivité, je me suis mis à imaginer une traduction esthétique et politique de ces schémas, mais non pas en tant que volonté de les éclaircir, mais volonté de les densifier et ceci par une production esthétique à effet aussi bien sensible que cognitif.
La stratégie poétique est de voiler le caractère ludique et poétique de l’intentionnalité derrière le formalisme évident d’une schématisation explicative. Au sens où le premier regard doit être convaincu de se retrouver dans un certain contexte qui va être peu à peu modifier par la lecture et le détail de ce qui est véritablement vu.
Ce travail croise aussi bien celui qui anime [petites annonces] que celui qui opère dans les spampoetry.
Dès lors la traduction, en tant que processus de densification des relations internes au schéma par la production d’un sur-texte [sorte de commentaires, de notes explicatives, de légendes des processus en oeuvre] vient nier le caractère didactique du schéma, sa lisibilité, en produisant un brouillage du sens, mais non pas selon une logique d’illisibilité [altération de toute intelligibilité à l’aide par exemple un séquençage de micro-textes juxtaposés et devenant incompréhensibles] mais selon une logique d’excès de possibilité de lisibilité.
Le schéma_X_pensée sature par les possibilités ouvertes des sens de lecture. Et ceci non pas, selon le chein progressif d’une découverte, comme dans un roman, mais selon un mode d’appréhension immédiat permis par sa forme esthétique de schéma.
October 29, 2006 · category article, [théorie], [une]
Il s’agira de parler de deux perspectives sur l’action qui sont exposées dans le premier numéro [n° 1-4] de la 4ème série de DOC(K)S, car en effet, à moins de vouloir développer un essai complet sur la poésie, il apparaît impossible de saisir dans le détail la somme de ce dernier numéro. Seul le choix d’une ligne de structuration peut permettre de comprendre en quel sens se joue des tensions critiques, théoriques et pratiques. Et pourtant… Et pourtant, l’action hante de très nombreux articles, on les croisera, de nombreux en revenant même à sa descendance, à ses origines grecques. Ce numéro n’est pas celui sur l’action, mais il en est ici certainement plus question que ce ne le fut précédemment, même si cela fait moins œuvre. Plus question, car donné par beaucoup comme question même de la poésie, de son ouverture, de sa réalisation.
L’action : le choix de deux textes, celui d’Alain Frontier développant une critique explicite de la théorie de la poésie action directe de Christophe Hanna, et le texte de Hanna renforçant les bases épistémologiques qui sont les siennes dans son livre pris ici en grippe. Choix de deux textes qui ne pourra ignorer cependant ceux qui croisent ces deux axes, tels ceux de Pey, Darras ou encore Leibovici. Pourquoi choisir ces deux perspectives ? Non pas seulement parce qu’elles sont l’une à côté de l’autre, mais parce que l’une et l’autre me paraissent synthétiser deux voies qui s’opposent aussi bien quant à la définition ontologique du sujet, que quant aux spécificités qui déterminent épistémologiquement la possibilité de saisir les enjeux d’une création donnée.
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