OEUVRES
ARTICLES
EXPOSITIONS
FILMS
LIVRES

Archive for August, 2013

L’ARGENT

 

Création avec Christian Van der Borght et programmation du mapping interactif de la pièce.

____________________________________________

Texte Christophe Tarkos

Mise en scène Anne Théron

Une proposition de Anne Théron, Christian Van der Borght, Stanislas Nordey

 

 

 

L’ARGENT

Création sept. 2012

[Disponible en tournée]

 

 

Texte / Christophe Tarkos (L’argent, in Ecrits Poétiques, éditions P.O.L, 2008.)

Une proposition de Anne Théron, Christian Van der Borght, Stanislas Nordey

 

Avec / Akiko Hasegawa et Stanislas Nordey

 

Mise en scène / Anne Théron

Assistanat à la mise en scène / Ania Goldanowska

Création sonore / Jean Reibel

Création numérique / Christian Van der Borght

Artiste programmeur/ Philipe Boisnard

Création lumière / Benoît Théron

Scénographie / Ania Goldanowska

Régie générale / Amaury Seval

Traduction en japonais / Yukie Nakao

Production – diffusion / Emilie Leloup

 

 

Production Cie Les Productions Merlin, coproduction Cie Stanislas Nordey, Gaîté Lyrique – Paris, Théâtre Liberté – Toulon et avec la participation du DICREAM, Ministère de la Culture et de la Communication, CNC, CNL.

 

La Cie Les Productions Merlin est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication / DRAC Poitou-Charentes et la Région Poitou-Charentes.

 

 
Download
Dossier L’Argent, de Christophe Tarkos
Dossier de présentation du spectacle
Dossier L’Argent_FR.pdf
Document Adobe Acrobat [1’023.8 KB]
Télécharger
 

 

"Christophe Tarkos est un poète du flux verbal. Sa syntaxe explore le langage et fabrique une série de signes qui aboutissent à une langue nouvelle.

Dans son texte, L’argent, il interroge la valeur de l’argent, infiltrée dans toutes les réalisations et mouvements de l’esprit, tous les gestes, qui n’est pas restée dans le domaine des jugements, qui est une valeur vivante.

 

Ce texte est essentiel, non seulement par sa beauté (sa virtuosité pourrait-on dire) mais parce qu’il décortique le sens jusqu’à l’os, et dénonce avec une évidence tranquille et perturbante, avec également un humour troublant, le nerf de la guerre : l’argent.

 

L’argent, devenu pur flux financier, est une virtualité qui fonctionne sur des ordres donnés et des statistiques.

L’argent n’a plus de support matériel, et pourtant il est aujourd’hui le flux dominant qui gère le monde.

 

Ce spectacle donne à voir ce flux, questionne son mouvement, sa vitesse, la somme colossale d’informations qu’il charrie et que l’individu est supposé trier et traiter. Comment résister à la masse d’informations, comment maintenir un état de conscience, une singularité ?

 

Travailler sur le flux financier ou les flux de données, en interaction avec le flux verbal du poème, exige un traitement particulier et participe d’une nouvelle grammaire visuelle, interactive et narrative.

 

Donc, d’un côté, un environnement virtuel et visuel qui entoure les interprètes mais également les spectateurs, dans une esthétique purement numérique.

De l’autre, deux interprètes, Stanislas Nordey et Akiko Hasegawa, un homme et une femme, un Français et une Japonaise, un comédien et une danseuse, deux langues, une altérité absolue et pourtant deux corps qui, par la parole, le mouvement et le regard communiquent et créent une logique émotionnelle, apportent une âme et finalement retrouvent les gestes ancestraux d’une époque où le temps échappait au flux.

 

Spectacle hybride, L’argent utilise des outils contemporains pour donner à entendre/voir/ressentir/penser le flux dans lequel nous refusons de nous noyer."

 

Anne Théron

Juin 2012

WORDS CITY

[+] (9-16 juin 2012) Les Bains numériques — Cette installation a été sélectionné pour la compétition internationale (catégorie Arts visuels) du festival des Bains numériques #7 à Enghien-les-Bains. Elle était 24h/24 dans l’espace public sur un grand écran LED >>>>>> en face du Centre des Arts.
[+] (13-16 décembre 2012) Imagina Atlantica — Elle a été présentée à Angoulême (devant l’Hôtel de Ville) dans le cadre du concours européen d’art numérique Imagina Atlantica.
[+] (4-29 février 2013) Digital Choc — Elle a été exposée à Tokyo, Kyoto et Fukuoka dans les Instituts français.
[+] (mai 2013) Mai numérique — Carcassonne(France)
[+] (23-28 juin 2013) Imagina Atlantica à Orense (Espagne) — exposition au musée d’art de Orense.

Prix
Elle a reçu le prix Arte Creative. 
1e prix à Imagina Atlantica
Elle a fait partie des 10 finalistes pour le prix Victor Vasarely – art dans l’espace public

Words city est une installation poétique interactive et générative sur la toponymie urbaine révélée par la participation des citadins circulant dans la ville. En se connectant avec leur smartphone à un petit site mobile via un QRCode (code-barre interactif), les participants peuvent envoyer le nom de la rue, de la place, du quartier où ils se trouvent, ou le nom du monument, du café, du restaurant, de la station de métro devant lequel ils sont …
[FLUX] Ces mots sont ensuite envoyés à l’installation, ils apparaissent alors à la surface de l’écran, traversant une trame vibrante de lettres, et ils composent un texte aussi mouvant et aléatoire que les déambulations urbaines des habitants.
[MAPPING] Lorsque qu’ils passent devant ce mur de mots, la silhouette des passants est captée et incrustée dans la masse de lettres et lui donne de nouveaux mouvements. Ce sont les passants qui animent cette cartographie poétique de la ville en étant à la fois les vecteurs et les moteurs des flux de mots, chargés de la géographie et de la mémoire de la ville. L’écran de mots est comme un miroir qui reflète la mémoire et l’identité de la ville que véhiculent les habitants, car ce sont eux les agents générateurs du texte toponymique. Ils activent l’histoire passée et présente de la ville, ils en sont à la fois les récepteurs, et les émetteurs.
Words city invite donc les promeneurs à être attentif à l’espace de la ville et aux dénominations des lieux, à prendre conscience des vocables qui les entourent, en devenant des agents d’écriture.
[CARTOGRAPHIE] Toutes les heures, un schéma composé progressivement de tous les toponymes envoyés apparaît pendant quelques instants, tel une cartographie éphémère … Ce schéma est aussi créé en temps réel sur le site mobile de WORDS CITY, et toutes les heures se constitue de façon immanente une topologie des noms. La carte devient alors une dynamique dans le temps.
[VISUALISATION] Words city est ainsi une visualisation dynamique de la toponymie urbaine, fondée sur les flux et les déplacements des citadins. Cette oeuvre est dédiée à l’espace public, elle s’en fait l’écho et le révélateur. Elle le questionne en tant qu’espace collectif, à l’identité complexe, construit par les échanges et les flux dans le temps et le mouvement.
[GENEALOGIE] En ayant recours à des technologies numériques et de téléphonie mobile, HP Process se place aussi bien dans la continuité des mots en liberté du Futurisme, que dans la logique psycho-géographique du Situationisme, et tente de créer une poésie en action, une écriture collective et dynamique au coeur des flux urbains, et des stratification de l’espace et du temps …

M-ONDES

M-Ondes - installation - bibliothèque central d’Angoulême – du 11 au 29 juin 2013

M-Ondes est une installation poétique interactive activée par le passage des usagers dans la bibliothèque
.

A l’entrée de la salle centrale de la bibliothèque, au sol, s’étend une page de livre qui ondule. En marchand sur celle-ci, vous générez un mouvement fluide formé d’ondes et de mots qui tournent autour de vous sur le sol.
En vous déplaçant, les mots vous suivent, selon leur propre logique de mouvement, ils se comportent comme des organismes, des particules dont le déplacement est proche de celui des poissons ou des oiseaux. Ces mots ondoyants suggèrent des directions et trajectoires dans l’espace, selon un principe ludique d’invitation à la lecture.
M-Ondes introduit et invite le lecteur à débuter son parcours dans le dédale de la littérature, et dans celui du sens, où aucune solution n’est apportée, mais où chacun a la possibilité d’inventer son propre chemin à travers la multiplicité des lecture possibles.

Comme l’expliquent Umberto Eco ou avant lui Borgès, la bibliothèque est un espace labyrinthique, une architecture de mots, qui ne cesse d’offrir de nouvelles possibilités de parcours, et dont les ramifications et ondulations sont infinies. Le lecteur est donc invité à déambuler et à se perdre, à tracer des méandres d’oeuvre en oeuvre, à inventer un trajet pour sa pensée dans l’espace-monde de la bibliothèque qui s’ouvre à lui ….

avec le soutien du GrandAngoulême, et de la médiathèque l’Alpha __ un grand merci à Dominique Peignet, Claire Valgrès, et tout l’équipe des bibliothèques du GrandAngoulême …

« Previous entries